collégiale de Saint Martin à Candes-Saint-Martin

Situé à flanc de coteau, au confluent de la Loire et de la Vienne, le village de Candes garde précieusement le souvenir de Saint Martin, évangélisateur et missionnaire des campagnes. En effet,  A une époque où le christianisme était surtout implanté dans les grands centres urbains, il revient à Martin de l’avoir diffusé jusque dans les régions les plus reculées. Après avoir déraciné les cultes païens, prêché l’Evangile, il confiait ces nouvelles paroisses à de petits groupes de moines prêtres. Et c’est pour régler une querelle surgie entre les clercs de la paroisse que Martin est revenu à Candes. C’est là, après avoir une dernière fois œuvré en faveur de l’unité et de la charité, qu’il sent ses forces l’abandonner. Sur le point de rendre son dernier souffle, il réconforte et fait ses adieux à ses disciples : « Laissez, laissez-moi mes frères, regarder le ciel plutôt que la terre, pour que mon âme au moment de se mettre en route vers le Seigneur suive bien la route qui est la sienne  ». Le 8 novembre 397, Martin est rappelé à Dieu. Une légende raconte comment poitevins et tourangeaux se sont ensuite disputés sa dépouille. Les tourangeaux, profitant du sommeil des poitevins, s’emparèrent du corps et l’emmenèrent par bateau jusqu’à Tours.
Le souvenir de la mort de Martin fait rapidement de Candes un haut lieu de pèlerinage. Au IXe siècle, l’église est confiée à un chapitre de douze chanoines : elle devient une collégiale...